Trafic de chiens: un éleveur interpellé

AFP Publié

Un éleveur de chiens, soupçonné d’être impliqué dans un trafic international d’animaux en provenance de Slovaquie, a été interpellé aujourd’hui au Luc-en-Provence (Var) et une centaine de chiens ont été saisis, a-t-on appris auprès des gendarmes de la compagnie de Draguignan. L’homme de 49 ans, originaire de Tunisie, a été placé en garde à vue. Il travaillait sur deux sites, l’un au Luc-en-Provence, l’autre au Muy (Var), où une cinquantaine de chiens domestiques ont été recensés dans chacun de ces sites. Epagneuls, chihuahuas, griffons Parmi les animaux, les gendarmes, accompagnés par les services vétérinaires, ont identifié des chihuahuas, des griffons, des épagneuls, des setters, des bulldogs, des Cane Corso… Après avoir été photographiés et fichés, tous seront confiés à des chenils de la région, avec le concours de la Société protectrice des animaux (SPA). Des perquisitions sont en cours dans les deux élevages. Les gendarmes ont opéré dans le cadre d’une enquête préliminaire supervisée par le parquet de Draguignan pour « mauvais traitement à animaux », « travail illégal », « suspicion de trafic de chiens », « exercice illégal de la profession de vétérinaire » et « trafic de médicaments ». Trafic depuis plus de trois ans L’affaire a débuté en janvier 2010 à la suite d’un signalement de la cellule anti-trafic de la SPA au parquet. Il est apparu depuis que l’éleveur qui fréquentait les salons canins en France, dont le plus récent le week-end dernier à Saint-Etienne, avait recours aux paiements en espèces dans ses transactions commerciales variant entre 800 et 1000 euros par animal vendu. Selon les premiers éléments de l’enquête, le trafic, dont on ne connaît pas pour l’instant tous les rouages, durerait depuis trois ans environ.